Retour à la Bibliographie

Jean AMADOU
Histoire de ...

 
  Quelques articles trouvés de-ci de-là sur le Web sur Jean Amadou.
De détracteurs, d'aficionados ... ou de détracos !

 

 
     
   
  http://www.ville-lons-le-saunier.fr/patrimoine-culture/jean-amadou-fr.shtml

Ville de Lons le Saunier:

Né à Lons-le-Saunier le 1er octobre 1929, Jean Amadou est devenu à Paris le grand humoriste que l’on connaît : chansonnier, chroniqueur sur Europe 1, écrivain, auteur du Bébête show…

Interviewé au printemps 1998 par Lons Magazine, il revenait sur ses souvenirs de Lons :

«Mon grand-père a été tailleur à Lons. Il y a peut être quelques vieux Lédoniens qui s’en souviennent encore. il avait son magasin dans un monument historique, la Tour de l’Horloge, à l’entrée de la rue du Commerce. Le magasin de tailleur était en bas, et l’atelier au premier étage. J’ai passé étant gamin un certain nombre d’heures dans ce magasin où je montais voir la cloche par un escalier en bois. Il avait un deuxième magasin rue du Commerce et c’était un très bon tailleur. J’ai connu Lons à une époque qui est évidemment maintenant un peu éloignée, mais je suis né très exactement sous Montciel…»

 

 
   
  http://www.gouroumarco.com/html/Amadou.html

Le Gourou Marco:

Qui mieux que Jean Amadou a parlé de la Connerie?
Personne!
Et pourtant, dans ses causeries quotidiennes sur Europe 1,
je ne l'ai jamais entendu prononcer le mot une seule fois!
N'empêche: quand il en parle, nous comprenons tous.
Tenez, ce matin (21.7.2002) il nous a parlé des relations conflictuelles
entre l'Education Nationale et la Langue Française.
Voici quelques citations sur ce que des ENArques peuvent produire
quand on leur laisse la bride sur le cou.
Voici donc le français tel con le parle (ou devrait le parler si nous étions assez cons pour le faire)
selon les oukases des (XXX=censuré) qui dirigent cette admirable administration
qu'est notre Education Nationale.

Etonnez-vous après cela que nos gosses parlent si bien leur langue!

Jusqu'à présent
les Français disaient:

Un bon élève
Un mauvais élève, un cancre
Carnet de notes
Une date historique
Un prof de gym
Emmener les élèves en promenade
Le jardinier arrose

Les élèves jouent avec un ballon de rugby

Depuis que nous visons en ENArquie,
on doit dire:

Un apprenant actif
Un apprenant passif
Carnet d'appréciation
Une frise chronolique
Maître de cycle de séquence de motricité
emmener les apprenants dans un espace végétalisé
Le technicien des végétaux apporte une contribution aquatique
Les apprenants utilisent un référentiel bondissant aléatoire
 

Jamais le délicieux Jean Amadou, qui est si bien élevé,
ne songerait à traiter ces gens-là de cons.
Même pas d'abrutis, c'est dire!

Non, il se contente de suggérer à notre nouveau Ministre de l'Education Nationale
"d'embarquer tous ces ENArques sur un bateau
et de les noyer à l'endroit le plus profond de l'Océan Atlantique.
"
Et comme il est respectueux de la loi et des oukases de ces gens,
il nous explique dans leur idiome:
"Ce ne serait pas un meurtre."
Non, seulement:
"L'éradication de vertébrés bipèdes à tendance schizophrénique
par immersion prolongée dans un liquide à haute teneur en sodium."

 

 
   
  http://pro.wanadoo.fr/livresse/entretiens1.htm

L'avis de Beigbeder:


"Ah, Jean Amadou, il est tellement has been qu'il en devient sympa ! On ne peut plus avoir peur de ça. Laurent Ruquier, les Guignols, Laurent Gerra : en voilà des ringards, des beaufs, des dangereux ! Mais Jean Amadou… Habillez-le en travelo en emmenez-le au Queen's. Il ferait fureur !

 

 
   
  http://www.chansonniers-chalons.com/artistes.jsp

Jean Amadou a fait ses études au Lycée Ampère de Lyon. Comédien de formation, il rejoint le monde des chansonniers dans les années soixantes. On lui doit de nombreuses émissions de télévision "C'est pas Sérieux" "Ce soir on égratigne " ... et surtout la création avec Stéphane Collaro et Jean Roucas du fameux "Bébête Show". Durant sept ans il anima les matinées d'Europe 1 aux cotés de Maryse où le timbre de sa légendaire voix grave enchanta Ides millions d'auditeurs. Jean Amadou est à la fois un grand chansonnier et aussi un journaliste impertinent comme en témoigne aujourd'hui ses chroniques matinales sur l'antenne d'Europe 1. Ses ouvrages "Il était une mauvaise foi" ou "Heureux les convaincus" sont devenus des classiques de la littérature satirique. Depuis 1995,il a retrouvé la scène au Théâtre des 2 Anes où il se produit chaque soir dans son tour d'horizon politique aux cotés de Jacques Mailhot. Si Jean Amadou est grand par le talent ,il l'est aussi par sa taille. Il regarde le monde et la vie politique du haut de ses cent quatre vingt quatorze centimètres. Jean Amadou est titulaire de l'Ordre National du Mérite que lui a remis Monsieur Alain Juppé.

 

 
   
  http://www.crii-gen.org/m_dialog.europe1.htm

Philippe DESBROSSES, Agriculteur, Docteur en Sciences de l'Environnement, Expert auprès de la Commission Européenne à Bruxelles, réagit à l'écoute de la rubrique de Monsieur Jean AMADOU, EUROPE 1 du 9 septembre 2001 et au plaidoyer en faveur des OGM :

Cormeray, le 9 Septembre 2001

Philippe Desbrosses.
Agriculteur
Docteur en Sciences de l'Environnement
Expert auprès de la Commission Europénne
Bruxelles.
Tél. 02.54.44.23.15. fax : 02.54.44.21.70.

à Monsieur Jean AMADOU
EUROPE 1

Objet : réponse à votre rubrique du 09/09/01
et plaidoyer en faveur des O.G.M.

Cher Monsieur,

Vous nous avez habitués à plus d'indépendance et de sens critique dans vos réflexions sur la société contemporaine comme celle que je viens d'entendre ce matin.

J'avoue que j'ai été surpris par votre apologie sur les OGM et sur les objectifs vertueux de leurs promoteurs.

Bien sûr vous êtes libre de vos choix concernant la crédibilité des arguments qui vous sont proposés, mais encore faudrait-il entendre ceux de chercheurs indépendants, comme ceux du CRII-GEN (Comité de Recherche et d'Information Indépendants sur le Génie Génétique - Faculté des Sciences de Caen - tél. 02.31.56.56.84.) dont les compétences scientifiques en la matière font autorité sur le plan international.

Les descriptions dithyrambiques des bienfaits futurs, (promis) par les transgéniques me rappelle les affirmations euphoriques des instituts de recherches contre le cancer il y a 40 ans qui annonçaient la fin de tous nos maux pour l'an 2000, gràce aux chimio - cobalto et autres manichéo-thérapies. Or le cancer explose aujourd'hui avec 1 personne sur 3 atteinte par des formes nouvelles touchant des populations de plus en plus jeunes ( 25 - 35 ans), malgré les millions de dollars investis chaque année, depuis ½ siècle.

Avec les OGM c'est le même discours lénifiant comparable au lavage de cerveau que tout le monde répète inconsciemment.

Dans la brochure que vous avez recommandé, il est scandaleux de faire croire que les OGM vont diminuer l'usage des pesticides alors qu'ils vont les augmenter de manière exponentielle puisqu'ils sont fabriqués pour cela. Mieux, les consommateurs vont pouvoir maintenant, sans aucune étude ni précaution habituelles pour les mises en marché (AMM), ingérer des herbicides à base de glyphosate, puisque la majorité des OGM actuellement expérimentée ou mise en culture concerne des plantes devenues tolérantes à ces agro-toxiques. Ces substances indésirables sont d'ores et déjà présentes, à notre insu, dans notre nourriture quotidienne à base de soja, maïs, colza, etc… alors qu'elles ne l'étaient pas auparavant.

A la comparaison sur la révolte des Canuts de Lyon au XIXème siècle, qui tend à faire passer les opposants aux dérives transgéniques pour des arriérés, pourquoi ne pas ajouter aussi les résistants des années 30 et 40 aux " valeurs ambigûes " d'une idéologie génétique que l'on croyait révolue et à certains expérimentateurs de ce régime qui font aujourd'hui figure de précurseurs. En effet la science transgénique actuelle va beaucoup plus loin dans l'explication de nos tares et de nos faiblesses par les mauvais gènes, que bien entendu l'industrie triomphante va corriger, même contre notre gré si nécessaire, puisque 78% des personnes interrogées sont opposés aux OGM.

Un proverbe chinois dit que " le mal c'est souvent le bien que l'on veut imposer aux autres ".

En conclusion il n'y a aucune demande sociale ni urgence à l'utilisation de plantes transgéniques dont les super-productions finiront dans les décharges publiques comme les excédents agricoles chaque année, à défaut d'aller nourrir l'humanité affamée, non solvable, que l'on aura privé de ses plantes indigènes.

On établira des quotas maïs, soja, comme pour le lait qu'on doit jeter dans les caniveaux lorsque la production les dépasse.

Il faut en finir avec cette hypocrisie de la science qui va sauver l'humanité. Ce sont surtout les valeurs morales de solidarité, de tolérance de générosité et de respect mutuel qui peuvent améliorer les souffrances et la misère du monde, sûrement pas les firmes productrices d'OGM qui s'approprient les ressources de notre patrimoine commun pour les breveter et nous les revendre ensuite à des prix exhorbitants à l'instar des médicaments anti-sida inaccessibles aux pauvres. ( Voir les procès récents à l'Inde et à l'Afrique du Sud qui démentent les déclarations philantropiques servant d'alibi aux OGM).

N.B. Il faut remarquer que ce sont les mêmes transnationales qui interviennent dans l'industrie pharmaceutique, dans l'alimentation transgénique et la pétro-chimie.

Leurs objectifs humanitaires comme leurs certitudes scientifiques ne sont pas très convaincants, la preuve aucune Compagnie d'assurance au monde ne veut les assurer, mais la société et les contribuables y pourvoiront comme dans le cas des milliards de francs consacrés aux désastres de la vache folle, du sang contaminé, de l'amiante, de Tchernobyl et j'en passe…

Comme vous voyez le débat est beaucoup plus complexe et les réfractaires aux OGM ne sont pas forcément des obscurantistes ou des imbéciles anti-progrès. Parmi eux des personnalités comme Jean-Marie PELT agrégé de pharmacie président de l'Institut Européen d'Ecologie, ou le professeur Gilles-Eric SERALINI, membre de la Commission Nationale du Génie Bio-moléculaire et du Comité National de Bio-Vigilance, ont publié des arguments difficilement réfutables dans deux livres que je vous recommande : " Plantes et aliments transgéniques " éditions Pocket et " OGM le Vrai débat " éditions Flammarion collection Dominos, auxquels il faut ajouter " la guerre du vivant " de Jean-Pierre Berlan Directeur de Recherche à l'INRA - édition Agone à Marseille.

Je vous prie d'agréer, Monsieur Amadou, mes sincères salutations.

Philippe DESBROSSES, Agriculteur. 41200. Millançay.

 

 
   
 

http://www.forumccfa.com/jeanamadou.htm

Forum Automobile et société


Le regard de Jean Amadou
 

Vous devez être un petit peu étonnés de me voir à cette tribune. J’ai pris l’habitude depuis quelques lustres de donner mon avis sur des sujets les plus divers et sur lesquels on ne me demande rien. Pour une fois qu’un forum me demandait de participer, vous pensez si j’ai sauté sur l’occasion.

Il y a très très longtemps, dans une tribu primitive, un original travaillait dans sa hutte depuis des années. Il défendait à quiconque d’approcher : le chef de la tribu et le grand sorcier ignoraient eux-mêmes ce qu’il faisait. On le laissait tranquille parce qu’il était un peu fou et tout à fait pacifique.

Un jour, il convia la tribu entière à venir contempler le résultat de ses travaux. Le chef lui demanda : “ A quoi ça sert ? ” “ Chef vénéré, répondit-il, ça servira à transporter les carcasses d’aurochs et les défenses de mammouth avec beaucoup moins d’efforts. ” “ Et comment appelles-tu ton invention ? ” “ Je lui ai trouvé un joli nom : la roue. ” “ Fais-nous donc une démonstration. ”

Quelques jours plus tard, l’inventeur plaça deux roues sous un châssis en bois, y mit le châssis, sur le châssis, une douzaine de gamins, attela au tout les deux plus costauds de la tribu, qui, après un effort au démarrage, transportèrent en effet les gamins à l’autre bout du village aussi aisément que des fétus de paille, sous l’œil émerveillé des assistants.

Pendant que le chef s’extasiait, le sorcier, lui, réfléchissait. A n’en pas douter, cette découverte allait apporter à la tribu richesse et prospérité. Finis les transports harassants de quartiers de viande qu’il fallait rapporter à dos d’homme des zones de chasse jusqu’au lieu de séchage. Les troncs d’arbre, si pénibles à traîner naguère, allaient s’entasser sans effort à côté des foyers. Nul doute qu’avec cet objet magique, la tribu n’en vînt à régner rapidement sur ses voisines qu’elle écraserait de sa prospérité.

Le chef de la tribu se fit construire en priorité un véhicule capitonné de peaux d’ours pour se déplacer. Le sorcier, lui, sourit parce qu’il connaissait la vanité des politiques et il songeait qu’il y avait bien mieux à faire avec cette invention qu’à parader. Il édicta le lendemain un décret, gravé dans la pierre afin que nul n’en ignorât les termes : “ Etant donné que grâce à l’invention de notre génial compatriote, la richesse de la tribu est en train d’augmenter, et que son confort va considérablement croître, à partir d’aujourd’hui, tout membre de la tribu qui transportera des marchandises quelconques sera tenu d’en donner un dixième au sorcier, un dixième au grand chef. Ceux qui utiliseront leur véhicule pour se transporter eux-mêmes d’un point à un autre paieront une taxe forfaitaire de dix silex taillés. ” Ainsi, l’impôt sur les véhicules suivait de quelques jours seulement l’invention de la roue.

Au cours des siècles, les sorciers se sont mués en banquiers, les banquiers en financiers, les financiers en ministres des finances. Mais le processus est resté identique : dès qu’une invention prend corps, alors même qu’elle est encore dans les cartons ou au stade expérimental, il y a toujours quelqu’un dans un bureau qui dit : “ Qu’est ce que ça pourra rapporter ? ” Et les inventions de demain, celles que les revues scientifiques n’évoquent qu’avec précaution et sur lesquelles tâtonnent encore dans leur laboratoire quelques initiés, sont déjà à l’évidence étiquetées au Ministère des Finances, dans un dossier barré de l’inscription : “ Proposition de taxe ”.

C’est un sophisme que d’affirmer que, de toutes les inventions du monde moderne, l’automobile est pour les taxivores la plus rentable, la plus juteuse et disons le mot, la plus indispensable parce qu’on ne voit pas comment un Etat aujourd’hui pourrait assurer son équilibre financier s’il n’y avait pour alimenter ses caisses ce personnage taillable et corvéable à souhait qu’on appelle un automobiliste. Ne nous y trompons pas, ce n’est pas l’automobile qui est taxée, c’est celui qui s’assoit à l’intérieur. Il suffirait en effet qu’il ne s’y asseye plus pour que le robinet qui coule à Bercy se tarisse : le premier euro tombe avec le démarreur. Mais le Ministre des Finances peut en ce domaine dormir sur ses deux oreilles : la grève de l’automobile n’est pas pour demain.

Pourquoi ? La raison relève davantage de la psychanalyse que de la logique. L’automobile est un véhicule d’égalité. Qu’il conduise une douze cylindres flambant neuve ou une quatre cylindres de quinze ans d’âge, tout individu, mâle ou femelle, qui s’installe derrière un volant est soumis aux mêmes contraintes et aux mêmes lois. L’un va plus vite que l’autre, c’est vrai. Mais le feu rouge les remet au même niveau, et la lunette du radar surmonté d’un képi qui veille sur l’autoroute sera moins indulgente envers le premier qu’avec le second, peut-être par fraternité de salaire. Ensuite, quels que soient sa fortune, son métier ou son extraction sociale, le conducteur montant dans sa voiture abandonne tous ses complexes. Trompé par sa femme, humilié par son patron, pris pour un vieux con par ses gamins, harcelé par son banquier, il est en posant ses mains sur le volant seul maître à bord. Pour reprendre la fameuse formule de Maurice Horgues, dans ce petit chef-d’œuvre qu’est Le Mec à son Volant, “ Pour la première fois, cré bon sang, cré vingt dieu, il a quelque chose en main dont il fait que ce qu’il veut ! ”

Et c’est là une chance extraordinaire pour les taxivores : le Français, comme le disait Daninos, met dans sa voiture autant d’orgueil que d’essence. Or, l’orgueil peut peut-être faire avancer un cheval, on l’a vu. Mais il ne fera jamais bouger d’un centimètre quarante chevaux sous un capot. Il est donc inutile bien sûr de taxer l’orgueil. Il suffisait de taxer l’essence. On disait il y quelques années, “ La France n’a pas de pétrole mais elle a des idées. ” La formule a changé : “ La France n’a toujours pas de pétrole, mais elle a des énarques. ” Et l’ENA est la plus performante école de fabrique de créateurs de taxes au monde. C’est là où réside notre force, d’ailleurs. Parce que dans un siècle ou deux siècles, les réserves de pétrole de l’Arabie Saoudite ou de l’Iran seront épuisées alors que la réserve de taxes de la France est quasiment inépuisable.

Mais, me direz-vous, si dans un siècle ou deux il n’y a plus de pétrole, que taxeront-ils ? Rassurez-vous, ils taxeront l’eau, l’atome, l’hydrogène… Croyez-moi, on ne leur refera pas le coup de l’Occupation pendant laquelle débordés par les événements, les fonctionnaires de Vichy avaient oublié de taxer le charbon de bois des gazogènes.

Les politiques ne s’intéressent à l’automobile qu’en deux occasions. La première, pour évaluer la somme qu’elle peut rapporter pour combler les trous de Bercy, bien plus nombreux et profonds que ceux du terrain de golf où ils vont le week-end. Et la suivante, savoir de quelle marque et de quelle puissance sera leur voiture de fonction. Pour le reste, ils n’y connaissent pas grand chose et ils ont souvent proféré à son endroit des âneries dont ils ont le secret et qui, assénées avec l’aplomb de ceux qui tranchent une question sans en connaître le premier mot, laissent les spécialistes muets de stupéfaction. Ce silence, qu’ils croient être de l’admiration, les incitent à récidiver. Jules Méline, qui n’était quand même pas bête puisqu’il avait été Président du Conseil, déclara en 1905 : “ Tout laisse à penser que l’essor de l’automobile en France a atteint son point culminant et que désormais, la demande ayant été satisfaite et le renouvellement des véhicules une échéance lointaine, nous devrions assister à une stagnation de la production. ” Il devait y avoir à peu près à cette époque-là entre 25 et 30 000 voitures en France.

Alors s’il n’y avait que la ponction monétaire de l’Etat, je dirais même de l’Etat rapace, le problème ne serait pas trop grave. Le contribuable citoyen français — je mets contribuable en premier et citoyen en second parce qu’il y a des années sans élection mais il n’y a pas d’années sans impôt — le contribuable citoyen français, disais-je, est à ce point habitué aux ponctions qu’il les accueille avec indifférence et s’étonne même quand il n’en reçoit pas de nouvelles. D’ailleurs, tous les chefs de gare vous le diront : ils dorment comme des sonneurs avec 150 trains qui passent sous leur fenêtre, mais deviennent insomniaques les jours de grève, angoissés qu’ils sont par le silence.

La grande menace qui pèse sur l’automobile, ce sont aussi les défenseurs de l’air pur, des arbres et des petits oiseaux. Alors permettez-moi d’ailleurs d’ouvrir une parenthèse. Quand je lis : “ Les restrictions de circulation vont peser lourdement sur l’automobile ”, je m’insurge contre ce détournement de vocabulaire. En réalité, elles vont peser lourdement sur l’automobiliste. Mais cette manie de confondre le contenant et le contenu est assez fréquente, il faut le dire, chez les journalistes.

Les défenseurs de la nature ont fait une découverte essentielle : l’automobile pollue et afin que l’air retrouve sa pureté originelle, il suffit de l’empêcher de rouler. Cette idée a le mérite de la simplicité. Elle s’est imposée sur toutes les tentatives faites auparavant, expériences plus ou moins baroques nées du cerveau de gens qui n’osaient pas aller au bout de leurs convictions. Je me souviens en particulier d’un article paru il y a quelques années, dans lequel l’auteur donnait quelques conseils pratiques pour pallier la pollution qu’engendre un moteur. J’en avais retenu deux, particulièrement réjouissants. “ Couper le contact dès qu’on est arrêté à un feu rouge ou dans un embouteillage. ” Donc on imagine que le conducteur qui suivrait ce conseil, un vendredi après-midi entre l’Etoile et République, parviendrait à destination avec une batterie à l’agonie et un démarreur prêt à rendre l’âme. “ Et ensuite, démarrer en seconde en accélérant doucement. ” Ça, c’est une idée formidable, ça. Parce que les constructeurs d’automobile ont inventé une première que les pollueurs inconscients utilisent, les pauvres bougres, avant de monter leur vitesse. Evidemment en démarrant en seconde, votre véhicule avance par bonds successifs, comme une sauterelle asthmatique et votre moteur va cliqueter. Mais, comme le disait Jean Yanne dans un sketch resté célèbre : “ Quand on défend une noble cause, on va quand même pas se laisser emmerder par un tas de ferraille. ”

Les défenseurs de la nature, des arbres et des petits oiseaux ont accédé au pouvoir dans de nombreuses municipalités, dont Paris. Ils avaient prévenu. “ Quand nous serons à la mairie, nous allons rendre la vie impossible aux automobilistes. ” Pour une fois qu’un élu ou des élus tiennent leurs promesses, on ne va quand même pas s’en plaindre. Le résultat, il faut dire, a dépassé leurs espérances. Les couloirs d’autobus qui, par parenthèse rendent caduques les querelles sur le troisième aéroport puisqu’ils permettent par leur largeur de faire facilement atterrir des Airbus rue de Rivoli, remplissent à la perfection leur office. Le résultat n’est pas encore totalement atteint : on peut voir sur les quais de la Seine certains véhicules progresser encore, pas de beaucoup, bien sûr, 300 mètres à la demi-heure. Mais c’est encore trop. Lorsque toutes les voitures de Paris seront à l’arrêt, moteurs coupés, la pollution sera vaincue et la mortalité des Parisiens par absorption d’oxyde de carbone tendra vers zéro. Ce qui libérera des lits d’hôpitaux où on pourra mettre d’ailleurs les crises cardiaques des conducteurs.

N’allez pas vous imaginer que j’ai à l’égard des écologistes le moindre ressentiment. Bien au contraire, ils me réjouissent. L’idée que grâce à eux, ou à cause d’eux, on a interrompu la construction d’une autoroute pour protéger une colonie de scarabées pique-prune, m’emplit d’aise. Je n’ai rien contre les scarabées pique-prune — ni pour, d’ailleurs, j’en ai très peu fréquentés — mais je ne peux m’empêcher de penser qu’au XIXe siècle, quand les ingénieurs construisirent la liaison ferroviaire Paris-Marseille, (on l’appelait la Voie Impériale), ils n’eussent peut-être jamais mené leurs travaux à leur aboutissement s’ils avaient eu toute la journée sur le dos des censeurs leur disant : “ Ah non, pas à travers ce bois parce qu’il y a une colonie d’araignées très rares ! ” “ Un tunnel sous cette colline, impossible. C’est la seule où on trouve des mille-pattes avec les deux pattes de devant atrophiées. ” Peut-être irions-nous encore aujourd’hui de Paris à Marseille en diligence.

Le problème est un problème français. Aucun Français n’est contre le progrès. Il est pour l’automobile, il est pour le TGV, il est pour l’avion, il l’utilise, il s’en trouve fort satisfait. Mais à une seule condition : qu’il passe ou qu’il décolle devant le domicile des autres. Le feuilleton du tunnel de Chamonix en a été la preuve. “ Nous ne sommes pas contre les camions, disent les Chamoniards. Il faut bien que le commerce se fasse entre la France et l’Italie. Mais qu’il passe par la vallée de la Maurienne. ” Et un ingénieur de la SNCF m’a confié un jour que s’il avait fallu tenir compte de toutes les dérogations demandées, la ligne de TGV entre Lyon et Marseille aurait ressemblé à la route du Galibier.

Nous avons un Ministre de l’Industrie et un Ministre de l’Environnement. Le Ministre de l’Industrie veut qu’on fabrique des voitures parce que sinon, à Flins et à Sochaux, on serait obligé de licencier. Le Ministre de l’Environnement veut qu’elles roulent le moins possible pour éviter la pollution. D’où la terrible alternative qui retombe sur la tête des concessionnaires : comment vendre une automobile en disant ensuite à l’acheteur “ Elle est à vous, vous avez le droit de la bichonner, de vous installer au volant, de la faire admirer à vos gamins. Mais de grâce, ne vous en servez pas pour rouler, ça abîme la couche d’ozone ! Bien entendu, ce n’est pas parce que vous n’allez pas vous en servir que vous ne devrez pas la changer dans cinq ans. Mais rassurez-vous, elle n’aura pas perdu de sa valeur : elle sera neuve. ” Il faut être un sacré bon vendeur pour convaincre quelqu’un d’acheter un produit en lui recommandant de ne pas l’utiliser.

Mais l’automobile a un atout contre lequel s’useront toutes les volontés acharnées à en contrecarrer l’essor : elle est synonyme de liberté dans la mobilité du citoyen. Elle lui permet de se déplacer, certes parfois lentement, mais sans être soumis à des horaires, à des contraintes et parfois à des aléas dus aux arrêts de travail d’une catégorie de personnel. Calé derrière son volant, ayant payé cher le droit de s’y installer, l’automobiliste va où il veut, quand il veut, et par l’itinéraire de son choix. J’ai moi-même éprouvé ce sentiment d’indépendance, il y a fort longtemps, en achetant ma première voiture. C’était une quatre chevaux d’occasion dans laquelle j’avais toutes les peines du monde à caser mon 1m96 sans chausse-pieds, mais qui me permettait d’aller au studio d’Epinay ou de Gennevilliers, doubler en français Robert Ryan ou Vittorio de Sica, sans attendre l’autobus sous la pluie. Elle était vieille, ma voiture, très vieille. Elle était fatiguée, elle avait des amortisseurs qui me permettaient en passant sur une lettre de savoir si elle était timbrée ou pas. Mais elle était à moi. Et elle m’emmenait avec vaillance là où je voulais aller.

La lutte entre les détracteurs de l’automobile et le désir de ceux qui n’en ont pas d’en acquérir une ne fait que commencer. Elle sera longue, sournoise, pleine de coups bas et d’idées biscornues.

Je crois qu’il y a dans cette salle et surtout à cette tribune trop de gens compétents, aptes à défendre l’automobile et par voie de conséquence celles ou ceux qui l’utilisent, pour qu’un béotien comme moi se permette de leur donner un conseil. Tout ce que je peux vous dire, c’est bonne chance. Croyez-moi, cela vient du fond du cœur de quelqu’un qui conduit depuis pas loin de quarante-cinq ans et qui, en plus, aime ça. 

 

 
   
  http://www.coccinelleshow.com/index1.html

COCCINELLE ou l’histoire d’un Homme qui était une Femme!

Si tant est que le bonheur est une quête perpétuelle,Coccinelle a conquit le sien à force d’une volonté tenace et si les critiques l’ont souvent comparée à Marilyn Monroe c’était quand même oublier que la féminité de Marilyn lui était acquise ; peu de gens peuvent se targuer d’avoir autant qu’elle forgé son destin , puisqu’elle a infléchit la décision de la nature qui jusqu’alors était irrévocable et ce , à une époque ou les tabous , les sacro-saintes rigueurs morales n’étaient pas battus en brèche comme elles le sont aujourd’hui !
Meneuse de revue , elle a triomphée dans le monde entier par ce qu’elle avait décidée que la paillette serait son univers , la plume son environnement et le strass sa joie de vivre ; elle est la preuve que l’on peut faire admettre à ceux qui excipent de leur incompétence pour ne pas voir que le monde change , que les apparences priment la réalité et que ce qu’on ressent à plus de rigueur que ce qui existe , bien entendu à partir de ce moment ou elle avait choisi son existence , qu’elle l’avait payée de ses angoisses et de sa lutte , elle n’allait pas se contenter de la vivre au rabais , tant qu’à être ce qu’elle avait décidé d’être , il convenait à son caractère de l’être sous les projecteurs !
C’était un pied de nez à tous ceux qui n’abordent jamais le sujet par hypocrisie , mais qui achètent leur billet parce que la curiosité l’emporte sur les principes.
Elle a ouvert les portes à toutes celles qui l’ont suivie et elle a forcé la loi , qui en la matière est plus que rétrograde , afin de donner à ce problème une assise juridique ; ce vieux droit qui nous régit depuis Napoléon a du mal parfois à secouer sa poussière et ses pages sont plus difficiles à ouvrir que les portes de l’Olympia !
Aujourd’hui après toutes ces années de triomphe à travers le monde entier , COCCINELLE s’est posée dans le sud de la France et mène une vie paisible , riche en souvenirs , mais toujours la tête tournée vers le futur….
 

                                      Jean AMADOU

 

 
   
  http://www.chez.com/definitive/

The Definitive John Wayne Fan Page

Patrick enters at the Michel Creton Institute of Dramatic
Art. He plays in some plays (sorry for the repetition) by Peter Handke, Marguerite Duras and Jean Amadou. He meets some great actors like Xavier Deluc, Pierre-Loup Rajot and Joe Pesci.



From left to right : Pierre-Loup Rajot, Xavier
Deluc, Joe Pesci.
 

 
   
  http://cgsbt.free.fr/dugas/pafg38.htm

Ascendance  dans l'Herault ?

 
     
   
  http://www.fatals-picards.com/francefun_communication.htm

Fait d'automne: La disparition du mois ?

Notre civilisation occidentale décadente et pessimiste reprenant le célèbre proverbe chinois qui dit que "toutes les bonnes choses... sont bonnes" prédit la fin de celles-ci et ainsi stigmatise l'éphémère de notre condition humaine. Revenons quelques années en arrière et souvenons-nous chers amis. Une jeune et jolie jeune fille envahit les ondes radiophoniques, entendez-vous dans nos campagnes rugir ces féroces accents... Aux armeeuuues citoyeeeeeens formmmmeez vos batailllloooonnnns... mais je m'égare. Nous sommes au milieu des années 70's et Vicky Léandros vocalise devant nos oreilles ébahies. Qu'est-elle devenue? Quel fut son sort? C'est l'histoire de cette artiste incomparable que je vais vous narrer, levant ainsi le voile sur des événements occultés par les média jusqu'alors.
Nous sommes au milieu des années 70's, telle un météore déchirant une nuit étoilée la belle Vicky nous explose les oreilles aux accents harmonieux de ses chansons inoubliables. "Après toi, je ne pourrais plus vivre, non, plus vivre qu'en souvenir de toi" psalmodie-t-elle, les foules admiratives n'y voient là que les textes magnifiques d'une chanson d'exception. Lourde erreur, c'est de sa vie privée que l'artiste tire son inspiration. La gloire lui ouvre grand les bras mais cette sirène à la voix d'or est seule, terriblement seule. Pour oublier sa désespérance elle boit, elle fume (et pas que des cigarettes), elle se drogue, on prétend même qu'elle passe des soirées entières à écouter les Poppys, à fond la caisse sur son mange disque. Au cours d'une soirée de déprime, avachie sur la banquette d'un fond de salle glauque, elle rencontre l'homme de sa vie. Il est drôle, il est grand, il a la beauté des hommes murs, c'est Jean Amadou. C'est le coup de foudre, ensemble ils vont vivre une passion dévorante qui va défrayer la chronique. Ils forment à eux deux ce que je n'hésiterais pas à appeler le couple terrible de la fin des années 70's. Et puis c'est le drame, lors d'une de ces émission dont Jean a le secret, il lance un brûlot au sujet de Raymond Barre. Celui-ci dérape (Jean Amadou pas Raymond Barre) et dit la phrase désormais célèbre : "on en a assez du gros Raymond qu'il aille donc se faire voire chez les grecs," fin de citation. Bien sur le style est brillant comme d'habitude mais l'intrusion des mœurs helléniques dans la boutade de notre chroniqueur n'est pas du goût de la belle Vicky. "Puisque c'est comme ça, tu pourras toujours m'offrir du chocolat, tu passeras par la porte du jardin dorénavant" lui lance-t-elle dès son retour au foyer. On connaît le caractère du grand homme, il s'emporte, elle le gifle, il lui arrache ses vêtements, elle le mord au sein, il l'attache sur le sofa, elle lui hurle qu'il n'est pas drôle, il lui enfonce un tisonnier dans... jetons un voile pudique sur les suites de cette douloureuse affaire... bref c'est la rupture.La suite des carrières respectives de nos deux amants se ressent de ce terrible drame, Jean Amadou de moins en moins drôle se fera virer, de petits boulots en CES il finira pigiste sur France Inter où il est toujours dans un sombre bureau aux accents de placards, il rédige sans conviction les textes de Laurent Ruquier et n'est plus que l'ombre de ce qu'il fût.
Pour Vicky le sort fut plus horrible encore. Prenant et perdant du poids au gré des crises de boulimie et d'anorexie, de constipation et de diarrhée chronique (souvenir de l'épisode pénible du tisonnier), son corps jadis sublime se détériorera. Échappant de peu à une crise de foie, elle s'en est retournée dans sa Grèce natale où elle s'est mariée avec un berger analphabète et brutal. Elle vit désormais dans un petit village montagnard écrasé par le soleil où elle élève avec peine ses huit enfants. Il lui arrive encore parfois de chanter sur le bord des routes pour que des touristes qui ne la reconnaissent pas lui jettent quelque menue monnaie.
Voilà la triste destinée de cette artiste à la voix d'or dont les trémolos sublimes résonnent encore en nos cœurs. 

Kid Beaujolais
 

 
   
  http://www.toutelatele.com/article.php3?id_article=1539

Jean AMADOU découvre Laurent Ruquier

 

 
   
  http://mesaventures.blogspot.com/2002_11_01_mesaventures_archive.html

On imagine déjà le medley de ses plus grands hits, repris par nos académiciens inspirés entourant leur généreux parrain : de « Mes montants compensatoires », à « Le bruit sans parler des odeurs», en passant par « Ma cabane à Colombey » et « J’te répare ta fracture sociale »…(Putain, je fais du Jean Amadou ce matin !).
 

 
   
  http://decroche.membres.jexiste.org/


L'Association des Associations
oeuvrant pour l'Enfance

sous la Présidence d'Honneur de
Jean AMADOU
 

 
   
  http://www.ou-pas.net/cocotte.htm

METHODE D'UTILISATION DE LA COCOTTE EN FONTE

"pour briser les rotules de gens très grands, de type Jean Amadou"
 

 
   
  http://leuco-site.net/tv/spip/article.php3?id_article=44

Respect du Public

...Quand des penseurs aussi remarquables que Jean Amadou ont démontré la nocivité flagrante de ces théories moyenâgeuses, archaïques et qui nient l'existence d'une égalité des chances chez ceux qui ont du blé et d'une gabegie dans les services publics ? ...

 

 
   
  http://www.chilton.com/paq/archive/PAQ-01-113.html

Le Prix Richelieu

PARLER AU QUOTIDIEN DU 23 AVRIL 2001

Le prix Richelieu attribué à Jean Amadou, un chansonnier. C’est-à-dire ? Quelqu’un qui chante ? Eh bien non ! Mais un comédien humoriste, qui peut éventuellement chanter, mais fait surtout de courts sketches : satire politique ou sociale, parodie, etc.

C’est un genre qu’on trouve dans les cabarets, assez en déclin par rapport à ce qu’il a été, mais qui survit, après de grandes années aux XIXème et XXème siècles, entre fantaisistes et music-halls.

Si le chansonnier ne chante pas, il chansonne. Chansonner : vieux verbe qui signifie railler, se moquer, lorsqu’il s’agit d’un personnage public : Edouard Balladur, comme Louis-Philippe, se sont fait chansonner.

Et la chanson elle-même a une histoire qui montre qu’elle n’est pas toujours chantée.
Chansons(s) (surtout au pluriel), signifie souvent « histoires », « sornettes », donc invention, mensonge. Avec, parfois, cette vague idée que ces histoires sont invraisemblables. Le mot peut d’ailleurs être compris dans le sens de « version d’une histoire ». « C’est une nouvelle chanson qu’il nous a chantée là. ».

Et au sens propre, la chanson est distincte du chant.
Le chant, c’est essentiellement le fait de chanter - même si le mot peut parfois désigner ce qu’on chante (un chant d’allégresse). Et l’existence d’un texte n’est pas nécessairement évoquée : l’important, c’est la voix qui module, éventuellement psalmodie. Le chant est d’ailleurs, étymologiquement une parole de louange.

Alors que la chanson, c’est tout différent. C’est une pièce chantée, courte, modeste, souvent populaire, qui associe paroles et musique, avec souvent une structure fixe, refrain/couplet. On a à l’esprit une forme à cellules répétées et mémorisables.

Le mot s’emploie dans le cadre d’un répertoire populaire (ce qu’on appellerait aujourd’hui « variétés ») alors que dans la musique classique, on parlera de mélodie, d’air, voire en empruntant à l’allemand, de lied.
 

 
   
  . . .